L’an dernier, Amélie Nothomb a publié « Soif », le roman de sa vie. En cette rentrée littéraire 2020, l’écrivaine a choisi de faire paraître ce petit roman, léger comme l’air. Ange est étudiante en philosophie à Bruxelles. Parallèlement à ses études, la jeune femme donne des cours particuliers à Pie, un garçon de seize ans qui souffre de dyslexie. Deux solitudes vont se rencontrer sous les yeux du père de Pie qui les observe à travers un miroir sans tain. Au fil des leçons, Ange lui transmet l’amour de la littérature en l’obligeant à lire des classiques comme « Le rouge et le noir » ou « L’Iliade » et « L’Odyssée ». En tournant les pages, la lectrice reste perplexe face à tant de dialogues et si peu de descriptions. La fin du roman est brutale et imprévisible. Finalement, la lectrice assiste à une leçon de littérature et à une visite guidée de la capitale belge ; la ville d’Amélie Nothomb et la mienne. Le titre énigmatique fait certainement référence à la fragilité des deux personnages principaux. « La jeunesse est un talent, il faut des années pour l’acquérir. »