L’enfant du lac. K. Morton

L'Enfant du lac par Morton

Dans une magnifique demeure des Cornouailles, Théo Edevane disparaît mystérieusement. Nous sommes en 1933 et, malgré les recherches, l’enfant de onze mois est introuvable. Sa famille, désespérée, abandonne la maison du lac afin d’oublier cette tragédie. Des décennies plus tard, une jeune londonienne (Sadie) découvre cette maison à l’abandon. Sous le charme, elle cherche à comprendre pourquoi la maison est abandonnée. Petit à petit, Sadie décide de reprendre l’enquête concernant la disparition de Théo. Kate Morton n’a pas manqué d’imagination pour construire ce roman qui balance entre passé et présent. La lectrice est emportée dans un tourbillon de révélations, fausses pistes, mensonges et trahisons. Finalement, la lecture de ce polar s’apparente à la dégustation d’une meringue : il faut attendre avant d’atteindre la partie la plus moelleuse. Bon moment de lecture.

A L’orée du verger. T. Chevalier

À l'orée du verger

Tracy Chevalier est une « Miss Univers » mais pas au sens où vous l’entendez; cette auteure américaine excelle dans l’art de poser un décor. Construit en deux parties, le roman débute en Ohio, au dix-neuvième siècle. La famille Goodenough s’installe sur les terres marécageuses du Black Swamp pour cultiver des pommiers. Mais la vie est rude, la fièvre règne et les cultures sont maigres. Après un épouvantable drame familial, le fils de la famille, Robert, part tenter sa chance en Californie. Il exerce divers métiers puis travaille pour un botaniste qui cherche des séquoias géants, plantes et conifères à expédier en Angleterre. Robert se passionne pour ces arbres; des arbres géants à l’image des grands espaces américains. Comme à son habitude, Tracy Chevalier nous plonge dans un univers méconnu dont elle a étudié chaque détail. Même si ce roman n’est pas le meilleur, la fluidité de son style embarque la lectrice dans une fresque historique où se mêlent personnages réels et fictifs. Bon moment de lecture.