Lors d’un merveilleux voyage à Venise, un vénitien m’a parlé des romans de Donna Leon. J’ai, donc, lu la 20ème enquête du commissaire Brunetti qui vient de paraître. Ce policier était annoncé « tortueux comme les ruelles de Venise » ce que je confirme. En effet, l’auteure américaine, vénitienne d’adoption, nous livre une fiction, bien rôdée, sans effusion de sang (ou très peu) dont la chute me laisse perplexe. En résumé, une dame âgée est retrouvée morte, dans son appartement de Venise, victime d’une crise cardiaque. Pourtant, son corps porte des traces de violence ce qui éveille des soupçons. Ne se fiant qu’à son instinct, le commissaire Brunetti se lance dans une longue enquête sans véritable rebondissement. D’après moi, le véritable intérêt de ce policier se situe en toîle de fond puisque Donna Leon dénonce les travers de la société vénitienne et ses subtilités. Cette intrigue, agréable à lire, est l’occasion d’arpenter les rues de la cité des Doges et de vivre dans ce microcosme, le temps de la lecture.