A l’encre russe. T. de Rosnay

Tatiana de Rosnay est, pour moi, une auteure à part entière. J’ai beaucoup aimé « elle s’appelait Sarah » qui méritait vraiment son succès. J’ai lu avec passion  « Boomerang » mais surtout « Rose » un roman qui nous entraînait dans le Paris Haussmannien. Cette auteure est particulièrement douée pour manier ses intrigues. A la suite de « trois jours de soleil » à l’Ile de Ré, je commence, donc, la lecture du dernier roman de Tatiana de Rosnay:  « A l’encre russe ». Pour être honnête, ce livre ne m’a pas plu. Comme une mauvaise rédaction, l’auteure s’éloigne totalement du sujet: la réflexion sur l’identité. Au début du roman, tous les ingrédients sont rassemblés pour que l’intrigue fonctionne: un homme à la recherche de ses racines suite à des révélations. Nicolas Duhamel, notre héros, va donc se lancer sur la piste de ses ancêtres pour notre plus grand bonheur. Au lieu de cela, la lectrice se retrouve embarquée, malgré elle, dans un palace en Toscane, contrainte de subir une intrigue d’une platitude désolante. Les marques de luxe omniprésentes, les passages liés aux réseaux sociaux, les clichés sur les belges, sa réflexion sur le monde de l’édition et, surtout, cette dimension érotique consternante ajoutent à l’ennui. Tatiana de Rosnay nous a habitué à un plus haut niveau de lecture.

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