Avec talent, Jessie Burton nous propose la suite de son best-seller « Miniaturiste » . Bien documentée, l’écrivaine britannique nous replonge dans l’atmosphère austère d’Amsterdam, en 1705, auprès des mêmes personnages. Dans leur maison du Herengracht, la situation financière de la famille Brandt devient critique. Otto, le père de Thea, vient de perdre son emploi à la Compagnie des Indes Orientales. Pour sauver la famille, Nella a l’idée de marier sa nièce à un notable, Jacob Van Loos. Mais Thea a la tête et le cœur ailleurs. La jeune métisse est amoureuse de Walter, le peintre du théâtre où elle passe son temps. Un jour, Thea reçoit de mystérieuses figurines et des lettres de menaces. Proviennent elles de la miniaturiste ? Qui est cette femme ? Prophète ou sorcière ? Une nouvelle fois, Jessie Burton excelle dans sa manière de conter le destin de ces femmes, au pays du calvinisme. Loin de l’ennui, la saga familiale et historique captive la lectrice, curieuse de découvrir ses secrets, ses intrigues et ses multiples rebondissements. Excellent moment de lecture.