Frustrée par le format court des nouvelles, j’ai longtemps préféré lire des romans. Pourtant, après avoir découvert ce recueil, je dois avouer que ces courtes fictions se lisent bel et bien comme un roman. En maîtrisant parfaitement cet exercice de style, Laurent Bayer nous présente une série de personnages et de situations folkloriques. Des caves du palais de justice aux égarements d’Antoine en passant par les soupers de la noblesse belge, l’auteur capte l’attention de la lectrice en la plongeant dans l’univers de sa ville natale, Bruxelles. Inspiré, Laurent Bayer ne manque ni d’imagination ni d’humour. La chute de l’histoire est souvent inattendue et produit son effet. Pour les plus curieux, la signification du titre « la végandelle » se dévoile à la fin de ce recueil de nouvelles qui donne la frite, en ces temps moroses ! Excellent moment de lecture.
Très beau commentaire ! Merci Sophie Marie Dumont