Maïmaï, l’ombre du chardon. A. Shimazaki

Maïmaï par Shimazaki

Mon père est mort au début du mois de juillet. Pendant mon deuil, il me fallait une lecture apaisée, un dépaysement immédiat. J’ai donc choisi un roman d’Aki Shimazaki, auteure à succès d’origine japonaise. « Maïmaï » fait partie d’un cycle romanesque de trois volumes. C’est sa couverture qui m’a tout de suite intriguée : un escargot sur un fruit de physalis. Tarô est le narrateur de cette fiction qui se déroule au Japon, au début de l’été. Le jeune homme sourd et muet se retrouve brusquement orphelin suite au décès inopiné de sa mère, la propriétaire de la librairie Kitô. Proche de sa grand-mère, Tarô va, au fil de la succession, découvrir quelques surprenants secrets de famille. « Maïmaï » signifie escargot en japonais et représente un symbole dans cette fiction qui nous éclaire un peu plus sur la société traditionnelle japonaise, ses coutumes et ses mœurs. Par son écriture simple, poétique et imagée, l’auteure nous enseigne à quel point chaque chose a un sens dans la vie. Un récit au style fluide et épuré qui assure le dépaysement et apporte une forme de réconfort, une harmonie. Excellent moment de lecture.

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