Tomber sur un « mauvais » roman c’est comme tomber de cheval, il faut immédiatement remonter en selle, lire un autre livre du même auteur. Après la lecture décevante de « Deux sœurs », j’ai décidé de lire une autre fiction de David Foenkinos : « Le mystère Henri Pick » . Impossible de se défaire d’un sourire durant les cent premières pages qui sont un vrai régal ; une réconciliation. David Foenkinos a eu l’idée géniale de nous faire découvrir « la bibliothèque des livres refusés » sur la côte bretonne. Par hasard, une éditrice parisienne y déniche une pépite : « Les dernières heures d’une histoire d’amour » dont l’auteur serait un certain Henri Pick. Curieuse, l’éditrice cherche à découvrir ce prodige et apprend qu’il s’agit du pizzaïolo de Crozon. Malheureusement, Henri Pick est mort et le mystère de sa double vie d’écrivain-restaurateur éveille de nombreuses passions. Avec humour et cynisme, David Foenkinos nous parle de l’univers de l’édition parisienne, de ses auteurs, de la fabrique d’un succès… en jouant continuellement avec les mots. Comme à son habitude, l’auteur analyse méticuleusement le mécanisme du couple en disséquant la rupture sentimentale, la passion amoureuse et ses répercussions. Dans cette intrigue drôle, David Foenkinos dévoile une autre facette de son talent. Excellent moment de lecture.