Le premier « best-seller » de l’auteur israélien, Yuval Noah Harari, a des allures d’encyclopédie. Bill Gates, Barack Obama et Marc Zuckerberg ont déjà fait l’éloge de ce phénomène littéraire. Il est vrai que l’historien vulgarise l’histoire de l’humanité avec ambition, humour et cynisme. En partant du « Big Bang », il retrace notre épopée à travers trois révolutions : cognitive, agricole et scientifique. D’animal insignifiant, Homo sapiens serait devenu un demi-dieu insatisfait doté des capacités divines : créer et détruire. Yuval Noah Harari pousse parfois très loin ses prophéties et ses théories notamment lorsqu’il affirme que la liberté est une invention de l’homme et que le bonheur est chimique. Les études sur le règne animal passionnent mais, si certains chapitres captivent la lectrice, d’autres donnent l’impression de suivre un cours d’histoire fastidieux. Bon Moment de lecture.