Souvenirs d’une morte vivante. V. Brocher

Voici le journal intime de Victorine Brocher, ambulancière et combattante sous la commune (1871), à Paris. Cette sacrée bonne femme témoigne de ce qu’elle a vécu entre 1848 et 1872. Jeune fille, Victorine habitait avec ses parents dans le quartier des Halles. Son père faisait partie de la Garde nationale et de plusieurs comités. La vie familiale militante est agitée, la situation à Paris dégénère, c’est la déchéance de Louis Philippe qui part en exil à Bruxelles. La Révolution gronde en 1848 mais Victorine survit, fonde une famille et note chaque évènement qui mène la République à la Commune et ses atrocités. Ce document est également le journal d’une femme du peuple qui raconte son quotidien, la perte de ses enfants en bas âge dans un Paris insalubre et affamé. Condamnée à mort, en 1871, elle échappera de justesse à la sentence. Victorine confie ses espoirs, ses amours, les privations, la Semaine sanglante…elle retrace ses luttes pour défendre la République en rendant un vibrant hommage aux parisiens qui ont contribué à la marche du progrès pour un meilleur avenir ; notre présent.

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