Présenté comme la suite de « La vérité sur l’affaire Harry Quebert », ce polar déroute, au début de la lecture, tant il fait référence aux thrillers précédents. Mais Joël Dicker est doué pour mener l’intrigue avec ses ingrédients habituels et dans un style qui lui est propre. A partir d’un nouvel élément de l’enquête, l’auteur ouvre un nouveau chapitre puis un autre et finalement le roman accumule plus de 560 pages. La scène d’ouverture est particulièrement réussie car elle tient en haleine et plonge la lectrice dans une longue enquête à rebondissements : Alaska Sanders, une jolie jeune femme, est retrouvée morte au bord d’un lac dans la région du New Hampshire, en avril 1999. A l’époque, un suspect a été rapidement arrêté puis emprisonné. Mais, onze ans plus tard, une lettre anonyme vient relancer l’enquête. Les lecteurs fidèles retrouveront Marcus Goldman, venu prêter main forte aux enquêteurs afin de résoudre cette affaire proche du crime parfait. Bon moment de lecture.