Une autre biographie de la photographe mais qui résonne différemment. L’auteur retrace la vie de cette petite fille juive née en 1923 à New York. Une enfance dorée pour Diane, dans sa famille propriétaire des magasins « Russek ». La jeune fille était déjà différente des autres enfants car vive et intelligente, jolie aussi. L’auteur va s’étendre longuement sur cette enfance en apportant différents éclairages. Elle fait notamment le lien entre son travail caractérisé par les « freaks » (monstres) et son attirance pour l’interdit, le différent et la mythologie. Patricia Bosworth nous donne une clé pour mieux appréhender cette photographe, son oeuvre, sa vie, ses amours et son suicide. A noter aussi qu’à travers cette biographie, la lectrice découvre d’autres artistes faisant partie de l’entourage de Diane Arbus. Quelques détails à propos de sa vie de femme et de mère nous renseignent aussi sur son parcours familial chaotique. Son talent ne sera jamais reconnu de son vivant. « Tout est dans la sensation, pas l’émotion » disait la photographe. Un autre instantanné de cette grande artiste. Sélection « Madame Figaro » Grand Prix de l’héroïne 2012.