Après le succès de ses premiers thrillers, Freida McFadden publie « La Psy » dans le même acabit. Il y a pourtant quelque chose d’addictif dans cette lecture. L’auteure américaine propose un roman choral dans lequel plusieurs personnages interviennent en faisant des aller-retours dans le temps. L’intrigue est bien ficelée, les chapitres sont courts et efficaces mais ils sont truffés d’incohérences et de répétitions. Freida McFadden semble suivre une recette marketing dans laquelle elle incorpore du suspense et des rebondissements, au détriment de la crédibilité. Tout est gros dans cette intrigue, comme le manoir que Tricia et Ethan souhaitent visiter. La maison est l’ancienne demeure d’une psy mystérieusement disparue. Malheureusement, une tempête de neige déferle et le couple se retrouve coincé, plusieurs jours, à l’intérieur du manoir. Tricia déteste cet endroit et remarque que des choses étranges se produisent : une lumière allumée, une porte ouverte, des craquements…Freida McFadden a le talent de nous mener par le bout du nez et la lectrice se laisse embarquer dans cette fiction facile à lire. Bon moment de lecture.